Lettre à l’attention de Madame Karine Lacombe en opposition au protocole du Professeur Raoult de Claude Escarguel* (ancien collaborateur du professeur Raoult) publie en exclusivité pour notre groupe.
Madame le Professeur et chère Consoeur,
Je me permets, en tant que microbiologiste et ancien président du Syndicat national des praticiens des hôpitaux généraux (syndicat ayant oeuvré pour la réforme hospitalière), tout en reconnaissant vos travaux indiscutables dans le domaine des infections sexuelles (VIH, papillomavirus, Herpès etc…), de trouver surprenant de qualifier la démarche du Pr Raoult « de comportement scandaleux ».
Sa démarche depuis le début du mois de Mars est celle préconisée par l’OMS : tester, tester, tester.
En bon médecin, il applique à ses malades le traitement qu’il juge avoir le meilleur rapport avantages/risques et ses résultats sur plus de 1000 malades traités avec son protocole nous signale à ce jour un seul décès d’un patient de 84 ans, mais surtout des guérisons accélérées suite à la chute de la charge virale constatée par PCR et par Culture.
Pourquoi s’obstiner aujourd’hui à attendre des résultats d’une évaluation (Discovery) ne prenant même pas en compte son protocole (absence de l’azithromycine) et dont les indications ne sont pas respectées (il ne sert à rien de traiter des malades en réanimation car le processus physiopathologique est à ce stade inflammatoire et/ou lié à des coagulopathies) ?
Vous empêchez, par votre démarche, qui semble très influente sur le Premier Ministre et sur le Ministre de la Santé, et par votre alarmisme sur les éventuels effets secondaires, que des malades diagnostiqués positifs, soient traités et soient ainsi limités dans leur pouvoir infectant : ce qui va à l’encontre du confinement indispensable que nous suivons tous.
Vous empêchez aussi la diminution du nombre de patients entrant en réanimation qui est, comme vous l’avez sûrement constaté dans tous les processus de « l’effet inoculum viral », la conséquence inéluctable de la chute de la charge virale.
Votre obstination et votre volonté de procéder à une démarche « méthodique » conventionnelle en période « de guerre », démarche qui dure généralement plusieurs mois avant d’être validée par notre communauté, met en danger un nombre important de patients qui pourraient éviter l’aggravation de leur infection et surtout, éviter le pouvoir contaminant des malades positifs au COVID19 non traités.
Même Mme Merkel, même l’Europe (au niveau de la règle des 3%), même le Premier Ministre tant au niveau de la validation des équipements vétérinaires pour pallier à nos lacunes que pour l’éventualité de possibles « nationalisations », ont assoupli dans cette période difficile leur « orthodoxie ».
Aussi je vous demande humblement de penser à tous ceux qui prennent le risque d’être contaminés ou à ceux qui le sont et qui souhaitent éviter les complications, de recommander de pratiquer dès aujourd’hui le seul traitement efficace (cf. l’accord donné par la FDA aux USA) avec le meilleur rapport avantages/risque et ce avec un coût de revient digeste pour nos dépenses de santé. En effet le coût du plaquenil est bien inférieur à celui des molécules des laboratoires, Gilead ou autre, pour lesquels vous travaillez habituellement, et ce en toute légalité, dans votre spécialité les infections sexuelles.
Claude Escarguel* : ancien microbiologiste hospitalier créateur de la société « International Microbio » spécialisé dans les infections sexuellement transmissibles, ancien co-créateur de la société BVT ayant mis le premier vaccin au monde pour les leishmanioses canines, ancien collaborateur du professeur Raoult pouvant témoigner du sérieux de toute son équipe.